
Interview réalisée entre minuit et deux heures du matin : Bordeaux / Durango (Colorado), suite à mon article sur les innovations de Tom qui ont boulversé l’industrie du golf de ces 20 dernières années : « https://33golflab.com/wp/2017/09/rendez-cesar-ce-appartient-cesar/ »
J’ai posé plusieurs questions posées à Tom … je vous donne une réponse livrée ici en exclusivité.
Bonne lecture !
(Traduction française )
ARNAUD : Tom, si tu devais te projeter dans le passé … quelle fut ta plus grande création ?
TOM : Cela me prendrait beaucoup de temps pour répondre à cette question … je peux certainement en citer quelques unes qui me viennent à l’esprit ce soir, mais depuis que j’ai créé plus de 350 « design » de têtes depuis 1986, je risque d’en oublier pas mal car ça se bouscule un peu dans ma tête ! Alors, si je devais en citer juste une, là, maintenant : ce serait la découverte de la façon de pouvoir pousser le COR (Coef. de Restitution) au maximum légal sur des têtes de bois de parcours, d’hybrides et de fers … 10 ans avant que les « grandes » marques puissent le faire. C’était au début des années 2000. Lorsque l’USGA et le R&A ont acté la limite de COR en 1998, la limite ne concernait que les drivers, pas les bois de parcours ni les hybrides, parce que l’USGA et tous les autres croyaient que cela ne serait jamais possible d’atteindre cette limite, à part sur des faces de drivers. Ils pensaient tous qu’il fallait une face suffisamment grande pour le faire, pour pouvoir permettre à la face d’avoir un effet trampoline.
Mais, j’avais acquis suffisamment d’expérience en métallurgie pour savoir comment le faire sur des faces plus petites, et même sur une face de fer.
Un des moments les plus drôles de ma carrière fut lorsque je reçus les résultats pour mon prototype de bois de parcours, le 515GT. Le bois 3 prototype avait un COR de 0.845, le bois 5 un COR de 0.837 et le bois 7 un COR de 0.830.